Les vrais coûts de nos choix de mobilité

Apprenez-en plus sur les bénéfices écologiques du vélo ainsi que sur l'impact de la pratique sur l'environnement bâti, en milieu urbain comme en milieu rural.
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Pour limiter au maximum les conséquences du réchauffement climatique, le Québec a pour objectif d'atteindre la carboneutralité en 2050. Dans ce cadre, le vélo, et les transports actifs en général, sont parmi les solutions les plus efficaces, durables et faciles à mettre en place à grande échelle.
Partout dans le monde, les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir.
Depuis les années 80, inondations, tempêtes hivernales, feux de forêt et vagues de chaleur augmentent en intensité comme en fréquence et vont continuer à augmenter dans les décennies à venir.
Pour limiter au maximum les conséquences du réchauffement climatique, les gouvernements partout dans le monde se sont engagés à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, le Québec a pour objectifs de réduire de 37,5% ses émissions par rapport au niveau de 1990 d'ici à 2030 et d'atteindre la carboneutralité pour 2050.
À cause du démarrage du véhicule à froid, des arrêts fréquents, de la conduite à faible vitesse en ville et de la congestion, les courts trajets en véhicules motorisés sont les trajets émettant le plus de gaz à effet de serre (GES). Heureusement, ce sont justement ces trajets que le vélo peut très aisément remplacer, lui conférant son énorme potentiel pour lutter contre le changement climatique.
Réduction déjà observée des émissions de GES à Montréal
- 1,7%
due à l'augmentation du nombre de cyclistes et du réseau cyclable entre 2008 et 2014
Réduction potentielle des émissions de GES à Montréal
- 12%
si les trajets en voiture de moins de 10km étaient effectués en vélo (32% des trajets actuels)
Réduction potentielle des émissions de GES des trajets domicile-travail au Québec
- 8%
si les trajets domicile-travail en voiture de moins de 10km étaient effectués en vélo
Sources des données :
En plus de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre des déplacements eux-mêmes, l'utilisation accrue du vélo a des effets collatéraux positifs sur l'organisation des villes et sur la mobilité qui accélèrent encore plus les diminutions d'émissions.
Le développement de la pratique cyclable permet de moins, voire de ne plus utiliser du tout, certaines infrastructures très émettrices de gaz à effet de serre lors de leur fabrication mais aussi de leur entretien (stationnements, autoroutes urbaines...). Ces espaces retrouvés peuvent ainsi être verdis, permettant d'éviter des émissions mais aussi de lutter contre les îlots de chaleur et de rendre plus équitable le partage urbain.
En complément du transport collectif, le vélo (individuel ou en libre-service) peut remplacer de longs trajets en voiture, difficiles à effectuer seulement à vélo. Cette combinaison de moyens de transport permet ainsi de réduire encore plus les émissions de gaz à effet de serre liées au transport routier. Pour mener à bien nos objectifs climatiques, il est donc important de miser sur des réseaux cyclables et de transport collectif intégrés et complémentaires.