L'environnement

Apprenez-en plus sur les bénéfices écologiques du vélo ainsi que sur l'impact de la pratique sur l'environnement bâti, en milieu urbain comme en milieu rural.

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Le vélo et la ville

Que ce soit en milieu urbain, périurbain ou rural, le vélo est concurrentiel à la voiture pour les courts trajets. En milieu urbanisé, où davantage de courts trajets sont effectués, il est un moyen de transport particulièrement efficace, d'autant plus qu'il occupe peu d'espace, participe à lutter contre la congestion et permet une redistribution équitable de l'espace urbain, améliorant ainsi la ville pour tous.

Partage plus équitable de la rue (piétons, cyclistes, automobilistes)

Une occupation raisonnée de l'espace urbain

Parce qu'il prend 10 fois moins de place sur la route et en stationnement qu'une voiture de taille moyenne, l'utilisation accrue du vélo dans les villes permet de diminuer l'utilisation de certaines infrastructures (stationnements, autoroutes urbaines...) et de libérer de l'espace pour tous.

Espace nécessaire pour déplacer 40 personnes en bus (40 m²), en voiture (800 m²) ou à vélo (80 m²). Source : Photographie réalisée par Renaud Philippe dans le cadre de l'exposition Question d'espace d'Accès transports viables

En passant au vélo, les cyclistes libèrent de l'espace sur les routes pour ceux qui en ont le plus besoin (services d'urgence, personnes à mobilité réduite...).

Le transport actif, un moyen de réduire les inégalités

En créant des communautés tournées vers le transport actif (et collectif), la nécessité pour les habitants de posséder une voiture pour trouver un emploi, se rendre à l'école, faire leur épicerie ou accéder à des services disparaît. Les investissements en transport actif permettent ainsi de réduire les inégalités en fournissant les mêmes opportunités à tous et toutes, quels que soient leur niveau de revenus, leur âge ou leurs habilités physiques.

Cependant, si ces investissements sont trop localisés, ils peuvent mener à la gentrification de certains quartiers et, à terme, au déplacement des populations les plus défavorisées. L'installation d'infrastructures marchables et cyclables sécurisées doit donc être pensée à l'échelle globale pour éviter ce type de conséquences négatives.

Un problème urbain par excellence, la congestion

À travers le Québec, la congestion coûte cher à la société. Au-delà de la perte de temps, les embouteillages causent du stress, augmentent la consommation d'essence et l'émission de gaz à effet de serre. 

  • Palmarès des villes les plus embouteillées en 2024

    Montréal

    32ème

    ville la plus embouteillée au monde (2ème au Canada)

  • Heures perdues par an dans les embouteillages

    58 h

    perdues en 2024 dans la communauté métropolitaine de Montréal

  • Coût estimé

    6,13 milliards

    de dollars pour la Communauté métropolitaine de Montréal en 2024, soit 3,1% du PIB de la région

  • Évolution du coût associé

    x 6

    en 30 ans pour la Communauté métropolitaine de Montréal

Le vélo, un moyen de lutte contre la congestion

Si les infrastructures cyclables sont souvent perçues comme aggravant la congestion dans les villes, il n'en est en fait rien.

De nombreuses études à travers le monde ont montré que la réduction de l'espace routier destiné à la voiture résulte en une diminution globale du trafic, les conducteurs adaptant leurs habitudes de mobilité.

En positionnant le vélo comme une alternative crédible et attractive à la voiture, l'installation d'aménagements cyclables sécurisées accélère le changement modal et améliore les conditions de trafic pour tous et toutes.

Cycliste sur une piste bidirectionnelle

Les infrastructures cyclables québécoises

Pour donner plus de place au vélo dans nos villes, il est nécessaire de construire des infrastructures sécuritaires, confortables et adaptées à tous et toutes. Grâce à ce nouveau sujet, découvrez la diversité des infrastructures cyclables existant actuellement sur les routes québécoises.

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